Je trouve toujours étonnant, quand je croise quelqu’un que je connais sans que ce ne soit un ami, notamment dans le quartier ou dans mes activités publiques, que l’on me demande comment je vais, sans savoir à l’évidence, que je suis malade. Je n’ai pas fait grande publicité dans le monde non amical de ma maladie mais j’en parle régulièrement sur ce blogue. J’en conclus donc que les lecteurs de celui-ci ne sont pas ceux que je croise dans la rue en bas de chez moi ou dans mes activités sociales.
Il m’est arrivé de me demander s’il n’était pas impudique de ma part de me livrer ici ; je le fais pour partager une expérience, des interrogations, des revendications parfois, sortir la maladie de l’isolement dans laquelle la société la place. Le fait que finalement peu de gens que je connais lisent ce blogue me conforte dans l’idée qu’il n’y a aucune impudeur ce d’autant que j’essaie d’en faire des objets littéraires. Je vais donc continuer, sans inquiétude particulière.