Je découvre dans un article du Parisien (sur abonnement) que les rames de RER et de Transiliens ne disposent plus de toilettes depuis le déploiement de nouveaux trains ; à la place, Île-de-France mobilité annonce l’installation de toilettes dans les gares ; il en existe quatre-vingt-treize aujourd’hui… pour combien de gares ?
Il va donc y en avoir d’autres, dans des délais et en nombre inconnus. Et les voyageurs devront descendre des trains s’ils en ont besoin, et prendre le suivant… Je trouve cela d’un archaïsme absolu ! C’est une négation de tous les problèmes de santé qui peuvent obliger une personne à utiliser des toilettes dans l’urgence, une forme de validisme, en somme. Et même si l’on n’est pas malade, cela peut être utile, non, d’avoir un accès aisé à des toilettes ?
Il est vrai que ces voyageurs ont eu le loisir de s’entraîner à se retenir quand ils étaient à l’école, à l’instar de 80 % des enfants. Blague à part, c’est quoi ce monde si « moderne » que l’accès aux toilettes demeure compliqué ? Est-ce là un moyen de coercition, d’apprentissage de la soumission, serrer les fesses… J’exagère, bien sûr. Ah bon ?