Ces temps-ci, dans nos immeubles, le sujet numéro 1 est le prix du gaz et l’inflation. Pour ce qui est de la maîtrise de l’énergie, nous en discutons souvent avec mon gardien pour chercher ensemble des solutions. Dans sa maison, il a une chaudière bois-fioul. Il a fait ce choix technique au vu des informations dont il disposait quand il a construit. Il a fait d’autres choix de conception intérieure qui se révèlent aujourd’hui contre-productifs. Il cherche une alternative à son bois-fioul dont il voit la facture monter, monter, monter…
Sitôt, il me parle d’investir dans le solaire, avec des chiffres pharaoniques. Il m’explique ses besoins, les rendements des panneaux, les modifications à faire dans sa maison… et conclut : « Je n’ai pas l’argent pour ça. » Je lui énumère sitôt mes « petites solutions », lui expliquant que si j’en avais les moyens techniques, je ferais un réseau 12V alimenté par le vélo d’appartement, des panneaux solaires sur le garde-corps, pourquoi pas de la récupération de chaleur…
Lui a ces moyens techniques. Je l’invite alors à réfléchir non pas à une solution globale (du solaire en 220V partout) mais à penser des solutions au cas par cas, sans l’idée d’investir pour « tout changer », juste celle d’aménager au fur et à mesure des évolutions technologiques et climatiques, insistant sur la notion d’adaptation tant on ne sait rien ni du climat ni des technologies de demain. L’idée lui plaît, il aime bricoler en mode inventeur.
Quant à moi, j’ai déposé une idée sur la plateforme ad hoc de la Ville, non conforme RGAA bien sûr ; je crains qu’elle ne fasse pas recette (10 soutiens en un mois et demi, il en faut 1500) non que l’idée ne soit pas bonne (du moins, j’espère), juste que la plateforme en question ne rencontre pas l’adhésion des Parisien·es : on y trouve pas mal d’idées mais fort peu de personnes qui viennent là pour les soutenir. Si vous avez un compte sur paris.fr, je vous y invite.