J’ai commencé à faire du sport en octobre 2003 en me mettant à la course à pied avec Sarah en accompagnement d’un arrêt du tabac. Dès le début, j’ai noté temps d’exercice et distances parcourues. Il y a eu la belle époque des années 2012 à 2019 où je courrais encore et cumulais 350 heures de sport par an. Et puis, un genou a dit stop ; une cheville a cassé ; les confinements ont contraint le judo… Mon temps de sport a été réduit de moitié même si j’ai continué à faire du judo en mode plus tranquille et développé mes activités « gym » au square ou chez moi.
Cette année, à l’heure du bilan, je constate que j’ai fait 120 heures de sport sur la saison 2022-2023 (qui démarre le 15 octobre car j’ai commencé un 15 octobre), soit environ 20 min par jour. Vu de loin, ce n’est pas grand-chose même si c’est toujours quelque chose… En y regardant mieux, pourtant ; un staphylocoque doré et deux mois de douleurs musculosquelettiques importantes ; une opération des cervicales avec ablation de la C7 ; six mois d’hôpital de jour une fois par semaine ; une fêlure de la crête iliaque et autres fragilités osseuses ; le covid ; une hospitalisation pour intensification thérapeutique suivie d’une autogreffe de moelle osseuse… M’est avis que c’est déjà énorme, 20 minutes par jour ! Combien de fois cette année, choir (immobilisation forcée, asthénie), rebondir en douceur (marcher, bouger, à doses contrôlées), repartir… ?
J’ai repris des petits exercices depuis le 25 octobre mais ne les comptabilise que depuis le 6 novembre : 54 min la première semaine, en quatre séances. Objectif ? Je n’ai que celui de trouver le bon rythme qui me fait du bien. Verdict dans un an !