Depuis le début de mes études, c’est-à-dire en septembre 1981, j’utilise un agenda papier. Étudiante, j’y notais tout ce qui avait trait à mes cours et exams, puis petit à petit je l’ai utilisé à des fins personnelles. Au fil des ans, ces agendas que je conserve sont devenus une sorte de mémoire à laquelle je me réfère parfois pour retrouver des personnes, ou des évènements. J’y conserve également mes contacts téléphoniques.
Avec le téléphone mobile, c’est la première fonction de l’agenda qui est tombé en désuétude. Puis, avec la tablette que j’utilise depuis une dizaine d’années, je me suis familiarisée avec l’agenda numérique de mon système d’exploitation. Petit à petit, celui-ci a pris le pas sur mon agenda papier que je me suis mise à remplir rétrospectivement avec l’idée que l’agenda numérique pouvait avoir un bogue et que mes agendas papier constituent une sorte de trace biographique.
Avec la synchronisation de cet agenda sur plusieurs appareils, le premier argument est tombé. Le caractère fastidieux d’avoir deux agendas a fait tomber le second. En 2022, j’ai eu de longues périodes où je ne l’ai pas utilisé. En 2023, je ne l’ai jamais utilisé. Je ne vais donc pas en racheter un pour l’année 2024 à venir. Voilà une époque qui se termine.