Le 30 mai, j’avais un rendez-vous à 7h30. Je connais le trajet en 91 mais préfère le vérifier la veille sur le site de la RATP. Celle-ci me conseille de prendre le 59. Le matin, je vérifie de nouveau, sur l’appli cette fois : il m’est toujours conseillé le 59 à mon arrêt habituel.
J’y suis à 6h40. Je scanne le QR code qui mène à une page web peu lisible mais où avec le zoom j’arrive à lire le prochain départ : 12 minutes. J’attends. Je surveille de temps en temps l’avancée de mon bus… il arrive ! À la place, un camion poubelle s’arrête au feu. J’attends, actualise la page, de nouveau 12 minutes.
Une passante s’arrête et m’indique que le 59 est dévié depuis quelques jours. Ah ? Je dois vite trouver un plan B, sachant que ma mobilité est moins performante qu’en temps ordinaire. Au vu de l’heure, je n’ai pas le choix : métro. Arrivée sur le quai, du monde ; j’ouvre l’appli : trafic perturbé. Je fais une photo du panneau horaires de passage : 15 min. Bigre.
Je retourne vers la sortie, avec l’idée de prendre un taxi. Un métro arrive ; je monte. Ma correspondance se passe bien (les quadriceps en vrac, quand même). Je descends à la station Nationale (ligne 6). Une volée de marches. Puis une autre ; à droite ou à gauche ? Je prends à droite. Perdu ! je ne trouve aucune sortie. Je remonte. Aucun panneau ni à droite ni à gauche…
Plus tard, je rentre avec le 91 cette fois : destination le terminus. Perdu ! il pose tout le monde à Montparnasse sans préavis, charge à moi de faire le reste du chemin à pied ou de reprendre le métro. Je décide d’appeler la RATP pour savoir comment faire pour avoir des informations bus pertinentes. Le monsieur est charmant, et désolé. Il me donne un numéro « Info mobilité » pour une info en direct avec ce commentaire :
— C’est sûr, c’est chiant d’appeler chaque fois et vous ne pouvez pas anticiper.
C’est lui qui l’a dit ! Merci.
