Je n’ai pas toujours eu un « four traditionnel » qui, en l’espèce, est un four combiné. J’en ai fait l’acquisition quand je me suis sentie capable de contrôler ma gourmandise à l’égard des tartes aux pommes, aux poireaux, gâteaux, petits biscuits, lasagnes, gratins à la béchamel ou quenelles. Par principe, je renonce à tout ce qui cuit des heures au four tant c’est un mode de cuisson que souvent je trouve inutilement (au sens culinaire) très énergivore.
Côté quenelles, je n’utilise pas la recette de ma grand-mère qui n’est pas terrible ; j’achète de belles quenelles fraîches (quand elles sont en promo), je rajoute de la sauce tomate agrémentée de quelques légumes (ou une sauce nantua quand il y en a dans les paniers de récup), un peu de comté et hop ! 25 minutes au four + un temps identique four éteint.
En lavant mon plat à gratin la semaine dernière, tampon Jex en main, j’ai songé à la dépense en eau et énergie. Je l’avais fait tremper mais, forcément, il avait besoin d’une bonne quantité d’eau chaude (eau + gaz) pour être nettoyé ; comme la casserole où avait cuit la sauce tomate et ses légumes. Je dois aussi compter du gaz pour la cuisson de la sauce en plus de l’électricité pour le four.
Je suis incapable de chiffrer tout cela, ni en euros ni en coût environnemental, mais il me semble important d’avoir conscience que le choix de nos recettes, et de ce que l’on mange d’une manière générale, n’est pas neutre. Cela ne signifie pas qu’il faille se l’interdire ni même fixer des limites ; par contre, il me semble important d’avoir conscience de ses choix. En matière de quenelles, par exemple, le renchérissement gustatif est garanti !
Pour ma part, je n’ai plus de four depuis… deux semaines maintenant. Ce four combiné est en panne. Je m’adapte en utilisant d’autres moyens de cuisson et réchauffage pour tester si vraiment j’ai besoin d’en avoir un (le faire réparer, mais ça coûte un peu cher en pièce détachée de ce que j’ai lu ou en racheter un après avoir vendu l’actuel pas cher à un bricoleur). Je n’ai pas encore tranché pour un besoin impératif de remplacement…
Concernant la dépense énergétique, je dois dire que cela fait un moment que je n’achète que rarement dans une grande chaîne de produits surgelés. Il y a des produits qu’il est pratique d’avoir sous cette forme, mais pour d’autres, c’est au congélateur au cas où… Dans ce cas-là, je préfère encore consommer de l’épicerie (pâtes ou riz) qu’un plat surgelé, même si cela est meilleur. Production, transport, vente, conservation à la maison, le surgelé me semble sources de dépenses énergétivores importantes et souvent dispensables. Le débat est lancé ! 😉
Pour la décongélation, je suggère de poser la casserole ou une assiette sur un radiateur (en faisant attention que Helgant ne donne pas un coup de queue en passant).