J’aime bien Twitter. Je m’y informe en m’en servant comme d’un fil RSS sur des comptes que je sélectionne avec soin. J’informe mes abonnés de mon travail ou d’actions (politiques, culturelles…) qui me tiennent à cœur. J’utilise également ce média comme outil d’interpellation de certains élus ou administrations. Je vise plutôt mes amis (ou celles et ceux qui sont censés l’être) considérant que je n’ai aucune chance de faire bouger les autres sur les engagements qui sont les miens.
J’essaie de nouer des échanges constructifs, gardant un langage que j’espère de qualité, privilégiant l’humour (en version caustique) et en portant des solutions ou des informations pertinentes. Cela vaut aussi pour des publications plus personnelles ou intimes que je publie souvent parce que j’ai envie de rire un peu, ou parce que j’éprouve le besoin impérieux « de dire » pour préserver mon équilibre psychoaffectif et/ou que ce qui vient de m’arriver touche à mon sens l’intérêt général. Ce furent ces deux dernières raisons qui m’ont portée à publier ce microbillet le 15 novembre dernier.
« Enfin ! Un valide a lâché le morceau : « On n’a pas à faire d’effort. Les personnes handicapées comme vous doivent venir accompagnées. Sinon elles se débrouillent. » An 2022, un grand hôpital, Paris, France. 60 ans d’espoir de liberté qui partent en fumée. J’en pleure. »
Pour une raison que j’ignore, ce microbillet a très vite circulé, atteignant pour moi le taux record des mille « like » et beaucoup de messages de sympathie. Peut-être est-ce aussi parce qu’un internaute inconnu s’est permis cette réponse qu’il a supprimée… Je ne sais pas. Quoi qu’il en soit, ce grand moment de visibilité du validisme ordinaire m’a donné envie de faire un autre microbillet que j’ai laissé épinglé une dizaine de jours sur mon profil.
« J’ai une question aux plus de mille internautes qui ont liké ce Tw et que je remercie chaleureusement. Quand vous publiez une image, vous pensez à la décrire à l’intention des déficients visuels ? Non ? Vous m’obligez à me débrouiller alors… Tss… »
Ce microbillet a été liké par quatorze internautes.
Ite missa est.