Butternut

Il est assez rare que je jette de la nourriture (c’est contraire à mes engagements politiques), surtout quand il s’agit de quelque chose que j’ai cuisiné : même si ce n’est pas terrible, je le mange, parfois en mettant beaucoup de piment pour le salé ou de miel pour le sucré mais non, je ne jette pas.
Pourtant… J’avais acheté une grosse butternut (tiens, c’est féminin ; j’ignorais) avec l’idée de faire des gnocchis sur une recette que j’avais déjà faite avec succès. C’est un peu long côté préparation mais cela se congelait très bien et était facile à réchauffer. J’ai donc fait cuire ma butternut, l’ai fait refroidir et lui ai incorporé de la semoule fine, du sel, du poivre, de la muscade. Et me voilà de tenter de faire une pâte.
Impossible ! J’ai ajouté de la farine, de la semoule, de la farine… rien à faire ! J’ai fini par avoir quelque chose de très collant que je me suis appliquée à faire cuire dans de l’eau bouillante. Il était difficile d’en faire des petits galets ; mes gros pâtés ne remontaient pas à la surface…
Que nenni ! J’ai sorti la grande poêle, ai mis de l’huile pour les griller. Cela rattrape toujours beaucoup de choses de bien griller ! J’ai goûté… et ai tout mis à la poubelle ; véritablement immangeable et impossible à recycler. C’était joli pourtant, non ? Comme beaucoup de choses qui ne sont pas bonnes !

Une grand poèle avec des sorte de gros paté moches mais très joliment colorés (orange grillé)