Je ne suis pas une grande lectrice, mes lectures feraient sans doute horreur à tous les intellectuels de gauche qui vantent les vertus de la littérature. Cela tombe bien, ils (plutôt elles) ne me lisent pas. Je peux donc dire que, ces deux derniers temps, je me repais de courts polars sans prétention qui mettent en scène un policier de village écossais. Le scénario est toujours un peu le même, le pays décrit et les personnages sont systématiquement très attachants.
À force, cela me donne presque envie d’aller visiter le fin fond de l’Écosse. Je ne suis pas plus voyageuse que lectrice ; je sais donc que je n’irai pas. Cela m’a aussi donné envie de manger des scones car les personnages en mangent plusieurs fois dans chaque volume de cette série. Je me suis donc lancée dans la pâtisserie, craignant la difficulté. En fait, il s’agit d’une pâte brisée levée légèrement sucrée, tenue par un mélange de beurre et de lait. Il faut donc le temps d’une pâte brisée pour la faire, c’est-à-dire moins d’une dizaine de minutes, laisser reposer la pâte et façonner.
La première fournée était un peu cuite, la seconde était parfaite. Beurre demi-sel, miel ou marmelade… Mes petits-déjeuners écossais ont ainsi parfaitement encaissé les grosses pluies que nous avons eues au mois de février. Reste à me trouver un imperméable comme ceux dont il est question dans ces romans et vive la sotte littérature, celle qui n’a pas d’autres prétentions que de nous faire passer un moment de détente absolue.