Je n’ai pas toujours eu un « four traditionnel » qui, en l’espèce, est un four combiné. J’en ai fait l’acquisition quand je me suis sentie capable de contrôler ma gourmandise à l’égard des tartes aux pommes, aux poireaux, gâteaux, petits biscuits, lasagnes, gratins à la béchamel ou quenelles. Par principe, je renonce à tout ce qui cuit des heures au four tant c’est un mode de cuisson que souvent je trouve inutilement (au sens culinaire) très énergivore.
Côté quenelles, je n’utilise pas la recette de ma grand-mère qui n’est pas terrible ; j’achète de belles quenelles fraîches (quand elles sont en promo), je rajoute de la sauce tomate agrémentée de quelques légumes (ou une sauce nantua quand il y en a dans les paniers de récup), un peu de comté et hop ! 25 minutes au four + un temps identique four éteint.
En lavant mon plat à gratin la semaine dernière, tampon Jex en main, j’ai songé à la dépense en eau et énergie. Je l’avais fait tremper mais, forcément, il avait besoin d’une bonne quantité d’eau chaude (eau + gaz) pour être nettoyé ; comme la casserole où avait cuit la sauce tomate et ses légumes. Je dois aussi compter du gaz pour la cuisson de la sauce en plus de l’électricité pour le four.
Je suis incapable de chiffrer tout cela, ni en euros ni en coût environnemental, mais il me semble important d’avoir conscience que le choix de nos recettes, et de ce que l’on mange d’une manière générale, n’est pas neutre. Cela ne signifie pas qu’il faille se l’interdire ni même fixer des limites ; par contre, il me semble important d’avoir conscience de ses choix. En matière de quenelles, par exemple, le renchérissement gustatif est garanti !