J’ai récemment créé un compte sur Facebook, la page où je relaie mon travail depuis des années étant menacée par les robots-censeurs. Très vite, ce compte a rassemblé plus de cent « amis ». J’ai décidé d’y publier des « secrets » pour ne pas faire doublon avec ma page ni avec mon compte Twitter.
Mes trois premières publications (un petit texte de bienvenue puis deux photos commentées) ont recueilli rapidement entre dix-huit et vingt-cinq « like ». J’ai eu envie de faire un test… J’ai fait une publication caustique sur mon handicap visuel en écho à mon billet « Entre-soi valide ». Elle a reçu trois « like » dans les premières 48 heures ; et un commentaire d’une vieille dame (que j’adore) clairvoyante qui dit tout de l’effet produit. Je vous laisse aller voir.
Plusieurs hypothèses peuvent expliquer cela.
* Cliquer sur un lien pour aller lire quelque chose est plus contraignant que de regarder une photo et le texte attenant.
* L’algorithme a boudé ma publication.
* Le handicap est un sujet qui fâche.
Je ne tranche pas ; mais je n’en pense pas moins… (et promis, je ne piégerai pas une seconde fois mes « amis » ; quoique).