Je devise avec une voisine sur le prix des fruits et légumes : l’inflation est terrible. On s’échange des infos sur les affaires que l’on peut faire dans le quartier. Elle me parle du prix des pommes…
— J’en ai acheté quatre, c’était plus que 4,50 euros !
— J’achète des petites « gala » en sac très bonnes : 3 euros les deux kilos.
— Je préfère les grosses pommes…
Je n’insiste pas. C’est vrai qu’une grosse pomme, ça peut être sympa ; les petites aussi ; chacun ses préférences. L’avantage des petites, c’est qu’il y en a plus au kilo et que souvent le kilo est moins cher sans présager de la qualité, le prix n’en étant pas un gage. C’est pareil pour les oranges, les poires…
Est-ce que l’inflation permettra de réhabiliter les petits fruits, de manger un peu moins, de faire prendre conscience « au consommateur » que le plus souvent le meilleur n’est que marketing destiné à faire dépenser plus tout en épuisant les ressources de la planète ? Nous enchaînons les crises sociales, sanitaires, climatiques sans entrevoir de renoncement réel à la consommation de masse…
Allez ! On n’est que le 4 janvier ! Rêvons… Yuki ? Héhé !