Caprice @6

Sur un petit diable, un gros carton contenant le blender.

[Blogue V1 2010-2022 – Réédition]

Je cuisine beaucoup. Je ne dispose pourtant d’un four que depuis juin dernier et, côté appareils électriques, je n’ai qu’un plongeur un peu puissant, avec son petit bol mixer et son fouet. Je râpe à la main les légumes avec un Mouli-julienne hors d’âge, le fromage avec une râpe à fromage classique, pétris mes pâtes à la main, presse mes oranges et citrons au presse-agrumes d’antan… Mon souci avec les appareils « d’aide à la cuisine » est leur encombrement et la difficulté de les nettoyer quand on n’a pas de lave-vaisselle. Je n’ai pas de lave-vaisselle. Tout à la main ? Sauf la lessive, bien sûr !
Donc… J’ai eu envie de manger du homard. Maman m’a offert des bons d’achat dans un magasin de produits surgelés. J’ai acheté un homard de milieu de gamme (le breton était vraiment trop cher). J’ai appris en cours de route que qui dit homard, dit bisque ; j’ai regardé les recettes. Comment allais-je broyer la coque d’un homard avec le petit bol mixer de mon plongeur ?
Un souci personnel m’a portée à des ruminations persistantes qui m’ont menée à chercher tous les moyens de passer ce moment difficile. Pour mon plus grand désespoir, la consommation en fait partie et j’ai jeté mon dévolu sur un blender haut de gamme. Cappucino, cafés frappés, frozen yogurt, milk shake pour Isabelle, smoothies pour Sarah… et bisque ! Ce qui a emporté ma décision, c’est le système autonettoyant qui, à l’usage, se révèle en effet indispensable.
Je vous passe l’épisode de la bisque (ou pas, l’affaire est drôle) qui n’aura pas de seconde fois même si Danielle l’a certifiée délicieuse. L’appareil fonctionne à merveille ; je dois juste l’apprivoiser et comprendre exactement ce que je peux en faire. Pour l’instant, je me régale de cappucinos pleins de mousse (déca et allégés) et attends l’été pour ajouter les granités à ma liste.
Il y a quand même quelque chose qui coince dans cette belle affaire. Un blender, c’est très loin d’être écolo ! Il y a la machine, bien sûr, l’électricité qu’elle consomme (40 W pour un cappucino, une misère, certes, mais misère après misère, Fessenheim fait son tsunami), et l’eau nécessaire à son nettoyage. Un litre en automatique, deux ou trois pour rincer. C’est autant que ce que j’utilise pour une vaisselle !
Il va falloir que je cumule les deux opérations.

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