La dernière fois que j’ai vu mon médecin hospitalier, il s’est exclamé : « Oh ! une belle blonde ! » Je lui ai sitôt répondu que cela avait toujours été le cas et que la longueur de mes cheveux aurait plutôt tendance à dénaturer ma beauté légendaire. J’ai ajouté que j’avais conscience d’avoir de très beaux cheveux mais que ce n’était pas moi. Mais qu’ont-ils mes cheveux ? Les commentaires se multiplient…
En quelques semaines, ils sont passés d’un aspect jolies boucles de bébé à une tignasse de rocker en mode mamie Nova ; cf la photo ci-contre. Autour de moi, tout le monde (ou du moins celles et ceux qui me parlent de mes cheveux) s’accorde sur le fait qu’ils sont très beaux ; mes proches ajoutent qu’effectivement avec des cheveux pareils, ce n’est pas moi. Mon médecin hospitalier m’a confirmé que les cheveux qui repoussent après une intensification thérapeutique suivie d’une autogreffe étaient souvent bien différents de ceux dont on disposait auparavant.
Petit à petit, cette image de moi en Élisabeth II (diadème en moins) m’était de plus en plus insupportable. J’aurais pu demander à Isabelle de me les couper plus tôt mais je voulais qu’ils soient suffisamment longs pour une amorce de couette. Je m’étais fixé fin avril comme échéance et les derniers jours ont été terribles ! Voilà. La tondeuse est passée. Isabelle m’a fait un texto pour me dire que cela faisait plaisir de me retrouver. Et moi donc !
Je me sens légère, rajeunie… un peu moins malade ? Sans doute. Sexy ? J’y compte ! C’est de saison.