Biodéchets

Depuis un mois, à côté des bacs de tri des emballages installés dans la rue, il y en a un nouveau pour les biodéchets destinés à la production de biogaz. La liste des déchets que l’on peut y mettre est plus importante que s’il s’agissait d’un recyclage en compost.
Je trie mes emballages depuis fort longtemps ; j’ai aussi trié une partie de mes déchets pour le compostage jusqu’à ce que le jardin partagé d’en bas ferme l’accès le temps de quelques travaux. Je n’y suis pas revenue ensuite car j’avais chez moi une colonie de moucherons assez conséquente liée essentiellement au fait que je ne descendais pas assez souvent mes biodéchets.
Pour ce nouveau tri des biodéchets, il allait me falloir une solution. Me connaissant, le seul moyen pour que je ne stocke pas mes biodéchets c’était de les sortir tous les jours. Les mettre dans un seau à descendre au quotidien ne m’emballait pas. Je sais que je ne l’aurais pas fait et l’idée de devoir nettoyer le seau tous les jours me renvoyait à mon aversion pour la vaisselle.
J’aurais pu utiliser des sacs en plastique compatibles mais ils sont tous d’un certain volume (et très chers) et j’aurais considéré que c’était un peu trop de plastique à être descendu tous les jours. J’ai donc opté pour la solution du sac kraft. Je n’en ai pas tant que ça car, paradoxalement, depuis que les sacs en plastique sont interdits, j’en ai de plus en plus ! Comment faire ?
J’ai regardé en ligne et trouvé des sacs en papier pour un volume de 2 kg à quatre centimes le sac par lots de mille. Cela m’a paru très raisonnable. J’ai acheté un petit seau dans lequel mon sac tient verticalement et le tour était joué. J’étais un peu inquiète du volume que pouvaient représenter mille sacs mais c’est un carton qui a trouvé sa place en bas de l’une de mes bibliothèques.
Je n’ai pas encore oublié une seule fois de descendre ce sac en partant. Je verrai avec la montée des températures si les moucherons reviennent ou non. Si besoin, je vais faire un tour au moins deux fois par jour. Quant à ma poubelle de « tout venant »… Elle sera l’objet d’un prochain billet.