Bourdeleau (orthographe incertaine)

Un bourdeleau dans son papier sulfurisé. On voit les différents plis de la pâte brisée rabattue sur les pommes et un peu de sucre qui n'a pas fondu.J’ai publié sur mon compte Facebook le texte suivant, le lundi de Pentecôte, avec en illustration le bourdeleau (bourdelot ?) qui a fait mon petit-déjeuner.
Je vous laisse savourer la pâtisserie autant que je l’ai savourée (pardon pour la répétition à celle et ceux qui suivent et le compte, et la page).

Bonjour,
Joie bonheur.
Réveil à 7h10, premier jour sans douleur aux cervicales grâce à un traitement de fond repris depuis quinze jours. Un café. J’enfile une tenue de sport, direction le square W et ses appareils de fitness. Petit échauffement, 5 minutes sur les quatre machines dont la quatrième me résistait il y a encore quinze jours. Bavardage avec une dame sur le rameur. Concert permanent d’une multitude d’oiseaux. Un enfant déjà babille dans le bac à sable. Quelques véhicules motorisés passent, vite repris par le silence. Pas de sportifs accompagnés de musique assourdissante (le must !)15 minutes de techniques judo avec l’élastique que j’ai apporté. Un petit tour de marche en chantonnant dans le quartier en guise de récupération.
Je bois à présent mon deuxième café dans mon fauteuil sous la chaleur du soleil en savourant cette petite heure d’exercice. La vie. Ma vie. Celle que 12 mois de traitements intensifs suivis de déjà 6 d’entretien, une perf de gaz moutarde et une autogreffe de cellules souches me donnent le plaisir de savourer ce matin.
Merci à toutes celles et ceux qui ont permis que je recouvre pleinement la joie. Ils se reconnaîtront.
Et maintenant ? Une douche. Un petit déjeuner avec un bourdeleau maison (pommes, amandes, confiture de pêche-verveine d’une amie). Et je continue, la vie, ma vie. Merci.
PS. Zut ! j’allais oublier. J’ai prévu de passer l’aspirateur. Qu’est-ce que j’aime pas ça !