De plus en plus souvent, quand on accède à un article de presse ou de blogue, est indiqué le temps nécessaire à sa lecture. Cela a un côté pratique car on sait de prime abord si on va avoir le temps, ou l’énergie, de lire, surtout pour les plus longs. D’un autre côté, cela bride la spontanéité et je suis certaine que face à un temps de lecture de 20 ou 25 minutes qui d’emblée me rebute, j’ai déjà perdu des occasions de lire des choses intéressantes.
Il faut dire que ma vitesse de lecture est forcément moindre que la vôtre. J’ajoute que je n’ai jamais aimé les textes bavards et en ai abandonné beaucoup. Mais un temps de lecture ne dit pas si le texte est bavard… C’est la dure loi du numérique, celle d’influencer nos comportements de lecture sous couvert de nous donner des informations somme toute pertinentes. Je vais essayer d’y faire plus attention et de moins regarder au préalable cette information avant de me laisser embarquer dans un article de fonds.