Petite réflexion du matin.
En matière d’information, il y a la manière de traiter les sujets… et le choix des sujets et des intervenants. De manière tout à fait subjective, depuis le 7 octobre sur France Info que j’écoute le matin et en soirée, j’ai l’impression d’entendre toujours les mêmes questions (souvent sans réponses autres que des supputations non étayées) posées à de soi-disant spécialistes (des hommes, j’imagine blancs même si on est à la radio ; au moins sur la foi de leurs prénom et nom) sur ce que vont faire les uns et les autres (entendre les différentes parties au conflit, soutiens compris).
Je pourrais faire la même remarque à propos de l’actualité politique (plus de quatre ans avant les prochaines présidentielles, ça va être long !) Pour ce qui est de l’actualité économique, sociale et culturelle, elle est réduite à la portion congrue, la guerre et quelques sujets bien anxiogènes (immigration, violences urbaines…) allant de pair pour occuper le terrain médiatique à fins curarisantes. Noël est déjà là ; il n’y a plus longtemps à tenir pour finir l’année sans soulèvement des terres populaires !
Il me semble dans la logique de l’information « brute » de proposer des analyses avec de véritables expert·es (vivent les universitaires et les chercheur·es !) et non des éditocrates et autres « analystes » autoproclamés ; mais ce serait sans doute là faire preuve d’une intelligence et d’une valorisation du savoir que ne peut supporter la société ultralibérale qui a besoin d’abrutir les masses pour les exploiter, par le travail et la consommation…
Je m’emballe ! J’écris ce billet un dimanche matin avec mon premier café ; le soleil est levé et mon tapis de sport m’attend. J’ai coupé la radio. J’y vais.