[Blogue V1 2010-2022 – Réédition]
« Il y a toute une dimension de solitude recherchée, toute une quête d’espaces de fuite et d’autonomie dans la problématique des hommes, dont la méconnaissance expose à ne pas comprendre la force de ce qui les relie à ce véritable continent de leur existence que l’on désigne habituellement, quoique maladroitement, sous le nom de « loisir ».
« Une fonction de rupture pour les ouvriers
« On verra bientôt que ce qui fonctionne alors, pour eux, c’est la possibilité essentielle de s’attaquer dans le réel et dans l’imaginaire, à certains verrouillages caractéristiques de la condition ouvrière. À l’hétéronomie tout d’abord : car les conduites masculines de « loisir » solitaire sont autant de tentatives pour échapper, non pas au travail en soi (combien d’ouvriers « travaillent » pendant leurs « loisirs » !), mais aux fortes sujétions rencontrées aussi bien à l’usine que dans la famille. On va revenir d’ici quelques instants sur l’exemple si frappant du bricolage. »
Olivier Schwartz, « Zones d’instabilité dans la culture ouvrière », in « Ouvriers, ouvrières », Autrement, série « Mutations », n° 126, janvier 1997, cité dans L’identité masculine. Permanences et mutations, n° 894, novembre 2003, de Problèmes politiques et sociaux (Dossier réalisé par Françoise Rault).
« Les pratiques masculines de loisir solitaire » … Hum… « … « le bricolage ». On peut le dire comme ça ! 😉
Cela veut juste dire que ce n’est pas une pratique scientifique, non ? 😉
Ou très amateur 😉
De « ah ! mateur » ? 😉
Je vois (à propos de mater) que tu es très forte en étymologie ! 😉