La fin du monde

Un article de France Info sur des tempêtes solaires qui devraient survenir dans les prochains mois et leurs conséquences m’ont fait penser à la fin du monde. Ce n’est en soi pas quelque chose qui me fait peur car je me rends compte que je ne crois pas la fin du monde possible en même temps que j’espère très sincèrement la fin de ce monde. Ce matin (1er avril) toujours sur France Info, j’étais un peu désespérée par le traitement des informations du jour qui virait à l’apologie du système ultra libéral sans qu’à aucun moment il ne soit mis en cause, au moins dans la façon de le penser. Et ce n’était pas un poisson !
Ces tempêtes solaires nous promettent un possible dérèglement des systèmes électriques et du fonctionnement de nos satellites qui peuvent aller du simple dysfonctionnement à la panne totale. Je mesure parfaitement l’impact que cela peut avoir sur la vie quotidienne, mais encore une fois cela ne me fait pas peur tant j’espère que ce sera l’occasion d’une prise de conscience de la nécessité de penser autrement notre humanité. Je n’étais pas la seule à nourrir cet espoir après le premier confinement. Il est tombé à l’eau sans que la grande crue que l’on nous annonce n’en soit la cause.
Je ne le regrette même pas tant je me sens impuissante à modifier l’ordre des choses, autant que je sais improbables les effets positifs que pourraient avoir la grande crue ou la tempête solaire. Je me contente de rêver une fin de ce monde sans morts ni désastres, tel que je l’avais décrite dans une nouvelle en [e-criture] publiée sur l’ancienne version de mon site. Celle-ci est un peu longue pour que je la republie ici, mais je peux vous l’envoyer si vous me la demandez (gentiment) [[#70] La dame qui doit revoir son amant le 2 mars, 2 décembre 2018].
Écrire… C’est une idée. J’y pense.