Sur l’événement Facebook d’un grand événement musical et politique, une publication proposait aux internautes de trouver les nouveaux participants à la scène musicale en regardant l’affiche jointe.
J’ai fait le commentaire suivant :
Bonjour, c’est sans doute rigolo de glisser des noms dans une image comme d’annoncer le programme par une image ; rigolo pour les valides ; un peu moins pour les déficients visuels qui ne peuvent pas savoir à partir d’une image quel sera le programme. L’accessibilité de la Fête, cela commence par là.
Je ne sais qui m’a répondu :
Il serait dommage d’interdire aux gens de jouer…
Le programme est désormais accessible sur un autre visuel et sur le site internet.
Nous y voilà ! Une personne handicapée demande une communication accessible et c’est un empêcheur de jouer ! Quant à « l’accessibilité du programme », chacun aura compris que si l’accès est assuré, l’accessibilité n’y est pas. Cette expression d’un validisme le plus crasse est d’autant plus insupportable que l’évènement en question est censé lutter contre les discriminations et proposer une alternative politique à l’ultralibéralisme.
Les organisateurs n’ont pas réagi (à moins que la personne qui m’a répondu en fasse partie). Il ne faudra bien sûr pas compter sur moi pour y mettre les pieds ! Je ne l’avais d’ailleurs jamais fait jusqu’à l’année dernière. Cette expérience est une deuxième raison de ne pas y aller.