Un revers pour Kamala

L’élection de Donald Trump a été beaucoup moins serrée que ce qui était prévu et, dès mercredi matin, le résultat était entendu. De nombreux commentaires ont émaillé la matinée, la plupart plutôt bienveillants à l’égard de Kamala Harris, d’autres un peu plus cinglants comme celui qui faisait état d’un « revers » pour la candidate.
Il y a eu de nombreuses analyses sur le pourquoi du comment mais quelque chose qui avait été remarqué pendant la campagne n’a pas, à mon sens, fait l’objet d’assez d’attention une fois l’élection passée : l’existence d’un vote masculiniste, par des hommes et des femmes de toutes les communautés, qui appréciaient en Trump l’homme viril qui saurait faire preuve de force et d’autorité.
Mes connaissances en sociologie électorale américaines sont un peu trop lointaines pour que je me mêle à tous ces commentaires. Je fais néanmoins un constat : les deux adversaires de Trump quand il a été élu étaient Hillary Clinton et Kamala Harris. Sauf erreur de ma part, leur point commun est d’être une femme. Le premier scrutin s’est joué d’un cheveu : il s’agissait d’une femme blanche dont le mari était président. Le second scrutin a été plus franc : il s’agissait d’une femme noire dont le mari, si j’en crois un reportage entendu à la radio, était plutôt du genre à ne pas revendiquer de posture viriliste.
Il y a bien sûr d’autres contingences à cette élection mais à mon sens, ce constat englobe tous les autres.