Les 1er et 2 décembre 2023, deux personnes — au moins, considérant qu’un fémicide ou infanticide a lieu tous les deux à trois jours — ont été victimes d’une mort violente.
2 décembre 2023 — Un supporter du club de football français de Nantes est mort, victime d’une agression au couteau lors d’une altercation en amont du match de Ligue 1 Nantes-Nice. L’auteur présumé serait un chauffeur de VTC.
1er décembre 2023 — Un touriste allemand est tué à Paris par arme blanche près de la tour Eiffel. Deux autres personnes sont blessées. L’auteur des faits se revendique de l’État islamique et faisait l’objet d’un suivi psychiatrique.
Où s’est portée notre indignation ? Lequel de ces deux homicides a monopolisé les médias, les commentaires politiques, sollicitant nos peurs et les penchants sécuritaires de la population avec le vote d’une loi en conséquence ?
Je vous rassure (ou pas) : ce n’est pas le football qui a fait depuis l’objet du vote d’une loi de restriction drastique d’exercice ni d’interdiction de présence des supporters ; le championnat se déroule depuis tout à fait normalement avec son lot de violences physiques et verbales. Ouf !