Je ne suis pas grande fan des discours de jeunesse sur l’amour amoureux, sans doute parce que j’ai été aussi exclusive et idiote, en dépit d’un discours libertaire, et que j’en ai beaucoup souffert. Mes romans l’avèrent.
Je cède néanmoins parfois à une chanson le clamant, parce que j’apprécie la chanteuse (ici, Hoshi), ou parce qu’un vers, un refrain, un couplet ou une musique m’emballe. Dans celle-ci, la musique m’emporte, l’envie de crier « je t’aime » au refrain, le si juste « je t’aime à rendre con » et cette sentence : « Et même après, je t’aimerai ».
J’ignore ce que Hoshi veut en dire (peu me chaut), je sais juste ce que j’entends : quand la relation est terminée, encore je t’aimerai. Cela ne se réduit pas à la relation amoureuse, bien sûr, ni ne présume des causes de l’impossible relation. Si je t’aime, même après je t’aimerai… La liste est longue ; et me ravit.