Moucharabieh

Lors de ma dernière visite du musée Gustave Moreau, un conférencier emplissait l’espace sonore. Un mot est venu à mon oreille « moucharabieh ». Au début, ce n’était pas un mot, c’est une série de sons qui m’ont fait entendre « mouche Arabie ». Cela ne faisait guère sens.
Je m’en suis ouvert auprès de Sarah, lui demandant d’abord de quoi il s’agissait (elle savait), puis comment cela s’écrivait (elle l’ignorait). Nous en avons devisé. Au vu de la définition, j’ai proposé « mouchard à biais » le « biais » représentant le biseau de ses décors en bois qui permettent de voir d’un côté sans être vu de l’autre.
Perdu ! Il s’agissait de « moucharabieh » [que l’on trouve aussi « moucharabié » ou « moucharaby », nous dit Le Robert], mot d’origine arabe et qui englobe, en architecture, le balcon qui forme un avant-corps et pas uniquement ce qui permet de voir sans être vu.

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