Bénéficiaire enfant

Un différent juridique m’oppose à ma mutuelle, j’aurai sans doute l’occasion de vous en reparler. Cela m’a fait me replonger dans ma situation. J’y suis « bénéficiaire enfant » de ma maman ; logique, je suis la fille de ma mère ! Vous me ferez peut-être remarquer que j’ai 62 ans et que ma maman en a 23 de plus. Les plus assidus se souviendront que j’ai également un âge hématologique (bientôt deux ans) mais cela n’a rien à voir dans mon affiliation.
Voilà ce que dit le contrat :

« Seul le bénéficiaire enfant dont le handicap a été reconnu par la maison départementale des personnes handicapées (MDPH) peut conserver cette qualité de bénéficiaire enfant au-delà de 29 ans. »

C’est donc mon handicap qui me permet d’être bénéficiaire de cette mutuelle avec un tarif inférieur à ce que je paierais si le contrat initial était à mon nom. C’est à peu près le seul avantage de la chose. Car, d’un point de vue symbolique, considérer que c’est le handicap qui permet de rester une enfant (mineure donc) est lourd de validisme et de condescendance (pléonasme).
Si j’en faisais état à ma mutuelle, on me dirait sans doute que c’est pure formule administrative. Évidemment non ; les formules administratives révèlent toujours quelque chose de la manière dont on considère les personnes.