Lors de son allocution va-t-en-guerre du 13 juillet dernier, le président de la République a notamment déclaré : « Pour être libre dans ce monde, il faut être craint. Pour être craint, il faut être puissant. »
Eh bien non, monsieur le président, il n’y a pas besoin d’être craint ; il y a besoin d’être respecté. Et, à l’évidence, ce ne sont pas vos gesticulations virilistes sur la scène nationale et internationale qui vont le permettre. J’ajoute, s’il était besoin, que la nécessité du respect comme l’inutilité d’être craint et puissant (au sens où les couillus l’entendent) pour être libre ne vaut pas qu’en matière de défense nationale.