J’étais surprise de découvrir dans cet article de France Info que la pratique sportive des Français·es avaient augmenté, principalement grâce aux confinements et au covid. Je m’en réjouis. J’ai publié beaucoup de billets pour dire combien l’activité physique m’avait aidée à ce moment-là, combien elle m’aide encore aujourd’hui à vivre avec la maladie, combien finalement elle m’est essentielle.
En ce qui concerne les confinements et le covid, cela n’a pas augmenté ma pratique sportive mais cela l’a modifiée puisque j’étais privés de judo pendant deux ans. J’ai retrouvé par hasard l’autre jour les vidéos que nous avons faites avec Johnny pour pratiquer notre sport à distance avec les moyens du bord. Durant cette période, j’ai complété ma panoplie poids, stepper, tapis, bâton, avec un rameur, un vélo et un anneau pour mettre des élastiques.
Cela me permet de faire une demi-heure de sport tous les matins (j’ai de plus en plus envie de faire plus mais je sais que ce n’est pas bon) sans sortir de chez moi ou au square quand la météo s’y prête. Je regrette, en plus du judo, de ne plus pouvoir courir à cause d’une simple arthrose du genou. J’aimais beaucoup courir, c’est une pratique sportive qui m’évoquait la liberté. Je retrouve cette même sensation sur le rameur mais je fais toujours des séries courtes pour ménager mes lombaires.
Pour arriver à ne pas m’ennuyer dans cette pratique sportive en solo, j’essaie de combiner les différentes activités et de construire des séances à géométrie variable : vélo, rameur, stepper, gym, assouplissement, technique judo à l’élastique… ce matin, j’ai renoué avec le triathlon, mon genou semblant en mesure de résister à cinq minutes de stepper. Du triathlon ? Cinq minutes d’échauffement, cinq minutes de rameur, dix minutes de vélo, cinq minutes de stepper, cinq minutes de récupération.
