La course à l’économie budgétaire sur la santé et les services publics porte les pouvoirs publics à modifier les règles d’utilisation des taxis conventionnés et des transports sanitaires en général en même temps qu’une nouvelle convention est signée avec les taxis. Je ne comprends pas vraiment les enjeux et même Le monde ne m’éclaire pas… Qu’importe ! J’ai eu à utiliser ces taxis ; j’en retiens qu’il n’y a pas de réservation possible et que le délai d’attente peut être très long (deux heures). Après une journée d’hospitalisation de jour, c’est dur ; surtout si on va loin. Et encore, j’habite et me soigne à Paris ; un eldorado pour les patients, j’imagine.
Y a-t-il des abus ? Je l’ignore, alors que, pour les ambulances, c’est avéré (j’en suis témoin). J’ai cherché des infos sur la réforme plus globale, le Net est encombré des manifestations actuelles. Je voulais simplement faire remarquer que les taxis parlent pour eux-mêmes et pour les patients ; mais qui parle des prescripteurs, les médecins ? Je n’en ai pas entendu un mot. Une fois encore, la gestion du système de santé pointe les « abuseurs » patients ; parfois des tiers (ici les taxis) ; jamais le corps médical (et paramédical). Chutt… il soigne.