Le 10 mars 2025, l’Assemblée nationale discutait d’une proposition de loi d’un député macroniste pour faciliter l’acquisition des licences IV dans les communes rurales. Il s’agit de relancer la vie locale par le biais du bistrot. France Info nous a fait un reportage pour nous dire combien cette mesure serait extraordinaire, précisant simplement en catimini que certains députés allaient voter contre au nom de la santé publique (deux au final).
Je ne doute pas une seconde de l’efficacité de la mesure : quand on donne à boire, l’homme boit ; et quand je dis « l’homme » il s’agit bien sûr de celui de sexe masculin même si l’alcoolisme touche également les femmes (25 % des décès). Dans l’article de France Info, j’adore l’argument sur le réveillon du Nouvel An. Ça doit être pour ça que je ne le fête pas, c’est parce que justement je ne bois pas d’alcool.
La proposition de loi a été largement adoptée par l’Assemblée nationale. L’alcool est responsable de 41 000 décès par an avec un coût social annuel de 120 milliards d’euros. L’argument des « communes rurales » peut également faire débat ; la proposition de loi vise les communes de moins de 3 500 habitants dont un certain nombre sont situées, forcément, en zone périurbaine.
Sauvez la convivialité chère à nos campagnes ? Je sens qu’il va falloir ranger l’alcool dans les composantes de cette identité nationale qui m’échappe de plus en plus !