Il y a dix ans, j’avais écrit un billet pour dire tout le mal que je pensais de l’expression « droits humains » pour remplacer « droit de l’homme ». Je soutiens toujours le même argument, l’adjectif « humain » n’est pas équivalent à « de l’homme » et peuvent être « humains » des droits qui ne sont pas « de l’homme ».
Je me rends compte pourtant dans mon billet du 5 mars 2025 que j’utilise l’expression « droits humains » et qu’elle ne me choque pas. Pire, je n’ai pas envie d’écrire « droit de l’homme ». Voilà que je « cède à la facilité ». Quel renoncement ! C’est évident. Mais pourquoi ?
Peut-être que la domination masculine me pèse de plus en plus… Peut-être que, finalement, au vu de l’ampleur de la tâche, le terme utilisé n’est pas si important… Peut-être… Je vous dirai si je change encore de pratique.
NB. En matière d’écriture inclusive et autres usages de la grammaire, j’ai aussi beaucoup évolué, privilégiant parfois la visibilité des femmes à ce que je crois être l’orthodoxie, ce d’autant que j’ai compris que celle-ci est un pur produit machiste que l’on doit à l’Académie et à bien d’autres.
Nous sommes le 8 mars, le jour parfait pour un mea culpa.