Tramadol

Au 1er mars 2025, les règles de délivrance du Tramadol et des produits codéinés vont changer. Il faudra une ordonnance sécurisée. Selon les sources, cette mesure s’applique différemment, voilà ce que j’ai trouvé de plus complet ; votre médecin vous en dira plus.
Nous en avons discuté avec Isabelle qui a été témoin dans une officine d’un pharmacien qui a poussé une patiente à l’achat en arguant des changements de conditions de délivrance. Les patients, bien sûr, vont devoir retourner chez leur médecin plus souvent pour le renouvellement de leur ordonnance. C’est donc plus compliqué pour eux. Cela autorise-t-il un pharmacien à suggérer à sa patiente de prendre le maximum de boîtes possible pour être tranquille un certain temps ?
Nous n’avons, avec Isabelle, pas tous les tenants et les aboutissements de l’histoire. Peut-être que ce pharmacien connaît bien cette dame et qu’il sait qu’elle n’en abusera pas ? Ce n’est pas le premier billet que je fais sur la manière dont certains pharmaciens poussent les patients à l’achat. En matière d’antidouleurs, je trouve ça assez dangereux même si j’ai pleinement conscience qu’il est difficile, quand on souffre, de contrôler sa consommation de médicaments.
Je cherche en ce moment la meilleure solution pour gérer des neuropathies (effets secondaires) qui sont de plus en plus envahissantes. Je voudrais éviter les solutions médicamenteuses trop radicales, celles qui vont forcément générer de nouveaux effets secondaires. Mais je me réjouis de devoir en parler très régulièrement à mon médecin ou plus exactement à mes médecins, généraliste et spécialistes ; ça me semble le seul moyen pour trouver des alternatives et éviter l’accoutumance, une forme de surconsommation que l’on présente rarement comme telle.
La confrontation des points de vue des uns et des autres est également essentielle. Ils ne se parlent pas entre eux (il ne faut pas rêver) si ce n’est à travers moi. Il faut donc se méfier aussi des ordonnances croisées qui permettraient de disposer de plus de médicaments qu’il n’est nécessaire. Reste la question des personnes qui n’ont pas facilement accès à un médecin… Tout cela est décidément bien compliqué mais je maintiens que ces restrictions de prescriptions vont dans le bon sens en espérant que les pharmaciens qui se comportent en dealers soient statistiquement peu nombreux.