Une publicité a attiré mon attention, sans doute parce que je l’ai vue dans un escalier du métro tous les jours où je suis allée à Bercy assurer ma mission de volontaire des Jeux olympiques. Il est écrit : « Chocolatine ou pain au chocolat : la fin du débat » avec en illustration une boîte à gâteaux remplie de donuts qui ne m’ont pas paru avoir une bonne tête. En tout cas, ils n’ont pas suscité chez moi d’envie alors que j’aime beaucoup les donuts.
Peut-être parce que j’ai vu cette publicité le matin et que je n’étais pas bien réveillée, il m’a fallu plusieurs jours pour la comprendre. En fait, il s’agissait de vendre des donuts, à la place de chocolatines et de pains au chocolat. Mais j’insiste, vu la tête de ces donuts sur l’affiche, il n’y a à mon sens peu de chance d’arriver à les vendre.
En faisant quelques recherches pour ce billet, je suis tombée sur beaucoup d’articles qui parlaient de la campagne de publicité de cette marque : elle débarque à Paris avec plusieurs slogans, dont « macaron démission » qui a le mérite d’être drôle. Cela a suscité beaucoup de polémiques et surtout permis un marketing gratis, affichage sauvage en prime dans les rues de Paris.
Et à les lire, je me rends compte qu’une fois encore je suis totalement à côté de la plaque de la consommation de masse et ses phénomènes de mode ! Tout ça pour des donuts ? Cela m’afflige autant que je vais rester sur l’option croissants surtout aux petits déjeuners de fête et pains au chocolats au goûter en alternance avec des chaussons aux pommes ou des pains aux raisins.