Quand je suis allée ce matin de canicule (mardi 12 août) vers 8 h 15 au square pour faire ma routine gym et machine, j’ai été surprise de constater, après un tour du square pour marcher un peu, que seules deux personnes étaient présentes. Il s’agissait de deux hommes, dont un qui avait certainement passé une partie de la nuit sur le banc où il était allongé. Contrairement à d’autres matins, je n’ai pas vu de parents arriver avec leurs enfants pour profiter de la fraîcheur relative du matin dans l’espace de jeux dédié. Sur les trois quarts d’heure où je suis restée, j’ai croisé une promeneuse de chien et deux ados qui cherchaient quelque chose à faire. Il y avait aussi le jardinier qui nettoyait et soulevait le sable avec sa souffleuse à feuilles pour le recentrer près des jeux pour enfants. Joli nuage !
Je sais qu’il n’y a pas grand-monde à Paris en ce moment, surtout rive gauche, et un mardi, à cette heure-là, les travailleurs sont au travail. Mais il reste des enfants, des retraités, et plein d’autres personnes que l’on croise la journée dans les rues et que j’ai croisées plus tard quand je suis allée faire mes courses (40 % des Français·es ne partent pas en vacances). Je suis toujours surprise que les citadin·es n’aient pas l’envie de sortir avant 10 heures et que les Parisien·es en général préfèrent sortir en soirée, moment de la journée où il fait pourtant le plus chaud.
Je dois avouer que, vers 9 heures, quand j’ai arrêté mon activité et que je me suis posée à l’ombre pour profiter du petit air frais de ce matin, j’ai même eu un peu froid ! J’ai vécu de nombreuses années dans le Sud de la France, entre Nîmes et Montpellier, là où aujourd’hui les températures dépassent les 40°. J’y ai sans doute acquis des réflexes par rapport à la chaleur qui me sont aujourd’hui très utiles. Dès demain, je retournerai au square pour prendre ma petite dose de frais avant une journée encore chaude et j’espère que quelques voisin·es auront aussi ce réflexe même si la tranquillité du square ce matin était aussi un véritable bonheur !
NB : Le 15 août, je n’ai croisé absolument personne !