Le dérèglement climatique donne lieu à des phénomènes météorologiques qui sortent de l’ordinaire. Il y en a dont on a conscience (sécheresses, canicules, pluies torrentielles…) et d’autres qui nous échappent un peu comme l’augmentation moyenne des températures. Je crois que tout le monde en a conscience, même les personnes « climatosceptiques » à des degrés divers. Je ne m’intéresse pas à celles et ceux qui sont sur la même ligne que le président des États-Unis d’Amérique. Je m’intéresse plus à celles et ceux qui se disent que « Oui, tout ça est bien difficile mais qu’on va bien arriver à s’arranger… » et qui se réjouissent des températures estivales que l’on vient d’avoir au début du mois de novembre.
Quand j’entends la météo le matin, à la radio, je remarque dans le discours de la présentatrice comme des journalistes autour d’elle que l’idée que le beau temps, c’est-à-dire du soleil et aucune pluie avec une température agréable, est le Graal avec beaucoup de commentaires sur cette pluie qui gâcherait la journée, ce froid qui nous obligerait à nous couvrir, ce vent qui décornerait les bœufs… J’avoue, j’aime bien quand il fait beau avec des températures agréables. Mais quand il fait 18° un 10 novembre, je ne trouve pas que c’est une bonne nouvelle, même si j’ai pu profiter de cette journée ensoleillée.
Nos animateurs radio, bien sûr, ont eu un petit mot pour le dérèglement climatique en pleine Cop 30. Mais vraiment tout petit, chacun préférant louer le caractère agréable de ces douces journées d’automne. Je reste convaincue que ces commentaires entretiennent le climatoscepticisme et ne porte pas mes concitoyens à prendre la mesure du désastre annoncé.
