Je crois bien que je me suis pris une tôle. Une de plus, me direz-vous. Une de plus, en effet. Les circonstances importent peu. Par contre, la désillusion passée, j’en tire quelques conclusions somme toute assez positives.
* J’ai éprouvé du désir. Ce n’est pas si aisé ni si fréquent.
* J’ai été capable d’exprimer ce désir sans trop de tergiversations et sans crainte de la taule. J’en ai d’ailleurs été maladroite, je pense ; un petit excès de précipitation. Mais au moins, je n’ai pas fait ma mijaurée. À 55 ans, cela me fait plaisir.
* Mon impuissance à partager mon énergie avec quelqu’une qui n’en veut pas (même si elle indique y être sensible) est absolue et irréfragable. Épictète avait raison. C’est salvateur que je m’en souvienne.
* Je vais pouvoir réinvestir ce désir empreint de force tendresse dans l’écriture. Cela tombe bien, je venais d’amorcer un texte qui dit le désir quinze ans après Mathilde. J’ai matière, et en totale impunité ; elle ne lira pas.
J’y vais !
Hopla. Comme on dit chez moi.
J’aurais quand même préféré que ça marche 😉
J’aurais préféré aussi que ça marche pour toi. Je ne dirai pas ce que je pense d’elle ! 😉
On en reparlera ! 😉
Moi aussi, j’aurais préféré 🙂 🙂
Merci Vincent.
Soyons philosophes : à toute chose malheur est bon… Qui sait 😉