Voilà. Il fallait que cela arrive. Tomatier a donné ses deux dernières tomates le 20 juillet et rejoint le compost du jardin partagé deux jours plus tard. Cela s’est fait sans drame, ni pour lui, ni pour moi. Nous étions prêts. Nous avons passé un an ensemble ; c’est déjà tellement extraordinaire, un an ! Ma plus longue histoire d’amour depuis… depuis… Oublions.
À la rentrée, Françoise m’a promis de me présenter Fraisier, et de l’installer dans ma jardinière ; ou peut-être Framboisier, elle n’a pas encore choisi. Nous passerons l’hiver ensemble, j’espère. C’est si bon un petit fruit rouge pour passer une soirée d’hiver plus longue que les autres. Ça fond sous la langue, le jus coule un peu, l’acidité se mêle à la salive, le sucré vient ensuite et… Je m’égare.
Au revoir Tomatier ! Tu vas nourrir la terre du jardin fort de tout ce que nous avons partagé. La vie continue, plus pleine encore, plus entière. C’est si beau, la vie. On profite !
Auuuu reeeeevoiiiir copaiiiin Tomatier. Booon voyaaaage !!! Biiiiisous
Rassure-toi Petit Mouton. Tomatier a fait bonne route. Il coule des jours heureux dans notre jardin. Il t’embrasse fort !
Puisses-tu te être heureux de ne jamais manquer d’eau ni de nutriment, dans ton Éden verdoyant jusqu’à la fin des temps (même après que le soleil ait englou… ouups, je reviens sur Terre, pardon).
Il ne peut pas en manquer, il est si plein d’amour ! Et notre jardin en regorge aussi. Soyez rassuré, Vincent. Tomatier est heureux.
Suuuper Tomatier. T’inquiiiiiètes paaaas Vincent, iiiil est aveeeeec des copiiines du jardiiiin !
Quel magnifique sécateur et quel beau travail de taille ! Je suis épatée. 😀 (J’en fais trop, là ?)
C’est bien que Tomatier rejoigne le jardin.
Un peu mais ce n’est pas si souvent que je fais des clins d’œil au sécateur ! Alors je suis comblée ! 😉
Et Tomatier a bien mérité sa retraite.
Et moi donc ! Je suis très sensible aux clins d’œil au sécateur. Même si quand je l’ai vu, j’ai d’abord pensé : Tiens, on avait exactement les mêmes pour couper les têtes, pâtes et ailes des canards avec Jacques.
Ça, je n’ai jamais fait ; mais cela reste utile, en ville, un sécateur, surtout quand on n’a que cela pour broyer les végétaux dans le compost.
Heu… Petit Mouton, dans les Landes, « canards » n’a pas du tout la même signification qu’à Paris.
Vous faites bien de préciser, il est si sensible ! 😉
C’est quoiiiiii aloooors ? Tu couuupes paaaas des copaiiiins heiiin ?!!!!
Un « canard », Petit Mouton, dans les Landes, c’est quand tu trempes ton sucre dans l’alcool (à Paris, on le fait aussi mais dans le café). « Couper les têtes, pattes et ailes des canards », c’est une expression pour dire « Je retrenperais bien un sucre ». Cela a donné « Passe-moi le sécateur » pour « sers-moi un verre pour faire un canard » de manière codée pour pas que les douaniers s’émeuvent (les Landais n’ont peur que des douaniers).
Tu comprends ? Rien de bien méchant. Juste un peu trop d’alcool.
Aaaaah !!! Mais l’alcoooooool, c’est pour les chaaasseurs ?!!! Bouuuuuhhhhhh
Exactement ! Merci Cécyle. Je n’aurais pas mieux expliqué. 😉
Cette histoire de « canard », m’en rappelle une bien bonne. Cécile, si je peux me permettre de la nommer, passe la visite médicale au CP. Le médecin scolaire, qui la trouve « vive », lui demande :
– Bois-tu de café ?
– Oui, après chaque repas.
On me convoque, moi, la mère.
– Madame vous ne devriez pas donner du café à Cécile.
– Mais elle n’a jamais bu de café !
Silence. Regards.
– Mais si, maman, tous les jours papa me fait tremper un sucre dans son café !
Tout est dit sur la fonction « de la mère » et « du père » ! Vive la psychanalyse ! 😉
Ils sont mignons ces n’enfants ! 😉 Mon frère avait dit qu’il n’y avait rien à manger à la maison. « Rien » voulait dire « gâteau » pour mon frère.
J’aurais pu dire pareil… Je peux toujours dire pareil ! C’est pour ça que je n’aime pas grandir ! 😉
« Rien » voulait dire « pas de gâteaux », plutôt. Déjà que je coupe les nouilles aux canards ! J’écris n’importe quoi en ce moment. Je crois que mon cerveau fond sous l’effet de la chaleur. 🙁
Mais j’avais bien compris le sens de ce rien ! 😉 Et en effet, il n’y a rien à manger quand il n’y a rien de trop gras trop salé trop sucré. En ce moment, d’ailleurs, c’est la misère. J’essaie de me « sécher » un peu avant les vacances. En plus, je vide mon congélo. La misère !!
Venez donc rotofiler avec moi. Je vais finir votre séchage !
Mais c’est un outil beaucoup trop dangereux pour une bigleuse, non ? 😉
Pas pour vous si vous êtes harnachée à un bout, le fil est à l’autre bout. Mais pour l’entourage… Vous pouvez faire les fossés, vous serez guidée par le dénivelé. On peut toujours s’arranger, quand on veut. 😉
Pas sûr que ça plaise à mon ergothérapeute « vie quotidienne » mais pas sûr qu’elle sache ce qui est bon ! Banco, donc ! 😉
Qu’est-ce qu’il faut batailler pour un p’tit coup de main ! Vous n’êtes pas obligée de tout raconter à votre ergothérapeute.
C’est que je suis « sous contrôle hospitalier » ! On m’a même suggéré de décaler mes vacances. C’est pas du chiqué, cette affaire.
Cela dit, comme le séchage manque un peu d’efficacité, j’arrive !
Attention tout de même ! Trop sec, c’est un peu dur sous la dent.
Rassurez-vous, y a encore du gras !