À propos de Françoise Dolto, j’aime cette anecdote.
Quand j’avais une douzaine d’années, maman s’est inquiétée de mon écriture auprès de l’un de ses professeurs (elle faisait son année de formation en psychomotricité) ; j’écrivais petit, mal, de manière quasi illisible, surtout pour la bigleuse que j’étais. La réponse qu’on lui a donnée — entendre « qu’elle m’a transmise » — était : « Laissez-la écrire mal. Ce serait pire si elle faisait pipi au lit. »
J’avais donc toute légitimité à écrire mal, ce dont je ne me suis d’ailleurs jamais privée.
Quelques années plus tard, dans une de ses chroniques, Françoise Dolto parle d’énurésie : « Un enfant qui fait pipi au lit est un enfant qui a soif. » Tiens… Tiens… Souhaitant ne prendre aucun risque, je me suis mise à boire chaque fois que j’avais envie de faire pipi. Et c’est comme l’écriture illisible, je n’ai jamais cessé !
Et je vous laisse imaginer les conséquences nocturnes de ce raccourci psycho-… schmoll ?
Encore moi, et encore une grande fane de F. Dolto. J’ai lu beaucoup d’elle quand je suis tombée enceinte car j’avais l’humilité de me dire que je ne savais rien de et sur l’enfant. J’ai préféré prendre ce que d’autres avaient mis des années à trouver et savoir pour m’en inspirer et composer. je n’ai jamais regretté ces lectures.
Mon petit garçon écrit mal et ne fait pas pipi au lit… A suivre…
L’Ina permet de réécouter. Et je trouve que Claude Halmos a le même ton.
J’espère que tu as lu à haute voix que ton fils entende in utéro. Dolto aurait adoré ça ! 😉
Claude Halmos parle de pipi au lit, ce matin (25 août 2012). Elle ne dit pas qu’il faut boire. Tsss… 😉
Boire ou grandir, il faut choisir 😉