Quand je vais à Avignon, l’un de mes plaisirs est d’aller couvrir le long du Rhône, entre remparts, rocher des Doms, Palais des papes et pont Saint Bénézeth. Hormis la voie rapide, le spectacle est magnifique et c’est toujours un peu magique de tourner autour des piles du pont, m’y arrêter pour une petite gym, avec pompes debout les mains deux bien à plat sur la pierre qui a traversé les temps.
Les berges sont aménagées pour la promenade, allées cimentées et pelouses. Et qui dit pelouses dit… tourniquets d’arrosage, bien sûr ! À cinq mètres du Rhône, la ville d’Avignon arrose largement ses pelouses, alors que la sécheresse sévit et que d’autres plantations, tout aussi vertes mais adaptées au climat, pourraient enjoliver avec autant d’élégance les berges et les abords des remparts sans gaspillage.
Ce genre de chose m’agace parce que cela révèle une société qui ne pense ni son quotidien, ni son avenir alors que les outils sont là. J’ai quand même profité des débordements des tourniquets pour me rafraîchir. Faut pas gâcher ! quand même…
Note pour Isabelle : Spacy t’embrasse fort (elle vous expliquera… peut-être).
Ah ! Spacy 😉 Je l’embrasse fort aussi.
Je vois que tu ne dis même pas qui est Spacy ! Allez ! Je m’en charge. C’est ici.