Il y a trois ans, j’ai acheté deux grandes plantes dans une échoppe du Marché aux fleurs. Au moment de partir, le tenancier m’offre un pot avec un petit fraisier dedans. Je le remercie en pensant que, sur mon balcon certes très lumineux mais orienté plein nord, je ne suis pas près de voir une fraise pointer le bout de son nez. Erreur : une petite fraise des bois a fini par apparaître et timidement rougir.
L’hiver suivant ayant été rude, j’ai pensé que mon fraisier n’y résisterait pas. Nouvelle erreur : les feuilles ont réapparu l’été suivant. Pas de fraise cette fois-ci et le fraisier a mal fini l’été : les feuilles ont vite brunies pour sécher puis disparaître. Cette fois-ci me disais-je, c’était la fin.
Effectivement, à la fin de l’hiver, le coin de terre où avait percé le fraisier les années précédentes restait nu. Mais quelle ne fut pas ma surprise de voir dans un autre pot de terre à quelques centimètres surgir un fraisier qui, depuis, n’en finit pas de s’épanouir. Après deux petites fraises il y a quinze jours, en voici deux nouvelles que je découvre bien rouges ce matin. Il semble que d’autres soient d’ailleurs à venir. Vive les fraisiers sauteurs !
La vie se bat et cherche à vivre partout où elle le peut 🙂
(sorry, j’ai temporairement perdu mon accent sur le « a »)
Je vous ai mis votre accent 😉
Tout à fait Vincent. Et surtout si elle est finalement victorieuse
Comme les accents sur les « a » qui reviennent victorieux 😉
LoL 🙂
J »
… Désolé. J’ai écris trop vite.
Je voulais dire, en réponse à Isabelle : j’ai changé de clavier. J’ai de nouveau le « à ».
Mais les touches sont un peu plus rapprochées. D’où quelques erreurs de frappe ayant fini par un « tab » + « Enter », conduisant ainsi à soumettre le commentaire avant de l’avoir terminé.
Oops (encore)
Les Mouton adorent les oops autant que les oulalalala, alors pas de souci 🙂