Le Parisien du 30 août 2014 titrait sur l’université d’été du PS, proposant une infographie (fort moche d’ailleurs) qui présente les différents courants de ce parti. Un électron libre, en haut à droite (si c’est le Parisien qui le dit !), et quatre courants, avec chacun entre un et quatre « leaders ». Cela nous fait douze leaders… douze hommes ! Il y a bien Martine Aubry, qui est citée, mais en tant que ex-(première secrétaire).
Que doit-on comprendre de cela ? Quelques hypothèses, qui ne sont pas exclusives les unes des autres.
* Les femmes ont autre chose à faire que de mener en bateau les électeurs.
* Les femmes gardent les enfants à la maison pendant l’université d’été.
* Le PS affiche la parité quand elle est inscrite dans la loi mais s’assoit dessus à la moindre occasion.
* Il faut être une ex pour intéresser les médias.
Autre chose ? Oui, quelque chose qui s’appelle la « domination masculine », par exemple. Vous en doutez encore ? Plus loin, une double page de ce même Parisien est consacrée à la fameuse « rentrée littéraire ». Au centre, sur un petit tiers de la surface, une femme lit à plat ventre dans l’herbe une pile de livres posée devant elle. Et tout autour, une sélection de dix romans : huit auteurs hommes, deux auteures femmes.
Voilà.
Brosse @25
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