Je monte dans le bus, un homme d’une cinquantaine d’années sur mes talons. Il me bouscule pour une place assise sur les sièges réservés, mais une femme devant moi prend la dernière place libre. Je m’assieds au fond du bus et il s’installe devant moi à un emplacement de quatre places. De l’autre côté de l’allée, les quatre places sont occupées par des enfants de cinq à dix ans environ. Il leur tend des cartes postales publicitaires sorties de son sac et les brandit devant eux. Aucun n’en veut, pourtant l’un a les cartes vraiment sous le nez. L’homme est insistant, mais les enfants le regardent d’un air méfiant et il renonce.
Juste avant l’arrêt suivant, un autre gamin, d’une douzaine d’années, accompagné de sa mère se retrouve dans l’allée à côté de l’homme. Cette fois encore, l’homme veut lui donner une carte publicitaire, mais le gamin ne bronche pas, ne semblant pas plus apprécié ce « cadeau » que les autres. L’homme la met alors dans la capuche du garçon qui se retrouve obligé de la prendre en main, sous le regard de sa mère qui sourit timidement à l’homme.
Aucun adulte ne semble choqué, voire certains s’amusent l’air attendri par la réaction des enfants, comme si c’était de la timidité. J’ai été choquée par cette insistance niant leur refus qui allait au-delà d’une simple réticence. J’espère qu’ils pourront plus tard continuer à résister contre ceux qui veulent leur forcer la main. On ne lâche rien !
Vu comment tu racontes, cela donne l’idée que la carte postale serait une entremetteuse… Je n’aime pas ces adultes (hommes ou femmes) qui font « gazou gazon » aux enfants. Ce ne sont pas des choses, ce sont des personnes, et ces tentatives d’appropriation sont déplacées. Et oui, pourquoi laisse-t-on faire ?
« Gazou gazon » ? C’est étrange. Vous êtes d’humeur… Champêtre ? Ça me fait penser au film Le Distrait !
Vous préférez « gouzi gouzi » ? 😉 (le « gazon » est une faute de frappe que je n’ai pas vue !)
Je me doute. C’était pour vous taquiner. Je ne fais pas de gazou, gazon, gouzi aux enfants. J’aurais plutôt tendance à fuir !
Taquinez-moi ! 😉
Quant aux enfants… C’est quoi, un enfant ? 😉
Avec plaisir, mon petit goujon.
D’après une récente et pénible expérience, je dirais qu’un des signes qui permet de reconnaître un enfant, est son cri strident « A moi ! A moi ! A moi ! … Devant les barbes à papa. »
Encore une discrimination que de proposer aux enfants de manger des barbes à papa et jamais des poils à maman. Pourtant, les études disent que c’est aussi bon et que cela marcherait autant, voire plus, dans les fêtes à Neuneu. Bon, quoique, avec un nom pareil, pas étonnant que les barbes à papa soient omniprésentes.
Je dois avouer que la discrimination ne m’avait jamais sauté aux yeux jusque-là. Toutefois, je vous déconseille de dire à un enfant, dans une « fête à Neuneu » : « Tu aimes manger les poils à maman ? ».
Est-ce que vous prétendez que je vais dans les fêtes à Neuneu ?
Avez-vous déjà dit ce genre de chose à un enfant ?
Rêvez-vous de porter la barbe ?
Mais n’y a-t-il pas des « femmes à barbe » dans lesdites fêtes ?
Je n’y vais pas, j’avoue, un vieux souvenir… de film ??
Par ici pour un peu de culture cinématographique…
C’est pas de vraies monstres, y a pas d’albinos ! 😉
Quant à l’albinos femelle à barbe… Sortez vos filets à papillons !
J’adore les variétés rares mais j’ai tendance à vouloir les faire reproduire.
Avec les albinos femelle à barbe, il va falloir viser la parthénogenèse si tant est qu’il reste des ovules disponibles ! 😉
Non, Salanobe, je ne me permettrais pas de prétendre !