Je ne veux pas être triste. Je ne veux pas.
Et pourtant, je me trouve aujourd’hui une bonne raison de l’être. Quelqu’une, que l’on rencontre, et qui aussitôt repart. Loin. C’est la vie. Et l’histoire que l’on a projetée, imaginée sur un regard, une voix, en une fraction de seconde, n’aura pas lieu. Mais déjà une autre histoire se noue, au gré des circonstances…
Voilà pourquoi je ne dois pas être triste, parce que déjà une autre histoire se noue, une relation se crée. Et peut-être rejoindra-t-elle celle à laquelle on a immédiatement cru, celle qui semblait cette fois si simple, presque évidente ? Simple. Évidente. Une autre histoire commence, belle, heureuse. Je le sais. Je dois juste appuyer sur l’interrupteur pour mettre la lumière au bon endroit.
Je sais. Je dois. Je ne veux pas. Et pourtant, je suis. Triste. J’ai droit, au moins quelques heures. Pleurer. Écrire. Écrire. Jusqu’à sourire de nouveau.
Enfin.
Pourquoi ce titre de « Sauna », parce que cette fameuse rencontre a eu lieu dans un sauna ?
En tout cas, tu as bien de la chance que les histoires se succèdent à ce rythme, celui qui peut justement de faire oublier la précédente…
Les titres en Hétéronomie, comme les mots clés, sont souvent à tiroir… Il faut remonter dans les premiers billets à même titre pour comprendre.
Quant à savoir s’il y a succession des histoires, j’ai dû mal m’exprimer… Très mal. Très très mal !! 😉
Et oui, je n’ai pas la chance de pouvoir tout lire comme je le souhaiterais. Un jour je comprendrais ce « sauna » alors, plus tard.
Il n’y a jamais rien d’urgent en Hétéronomie. Chacun y vit au gré de ses désirs et le temps doit être celui que l’on se donne. Ah ! le temps que l’on se donne… Un sacré luxe ! 😉