Alors que Cécyle, Petit Mouton et moi attendons avec une certaine impatience un colis, le délai de livraison semble bien long à tel point que l’expéditrice s’en inquiète… Elle me donne le numéro de colis et je m’aperçois que le postier est passé il y a plusieurs jours déjà, censément deux fois. Je n’ai eu aucun avis dans ma boîte aux lettres, ces jours-là totalement accessible, par absence de la serrure de la porte de l’immeuble. De plus, si la première fois, j’étais chez le kiné, la seconde, je n’ai pas bougé de la journée.
Bref, le 11 mars, je récupère à la poste le super colis.
Bien sûr, comme vous pouvez l’imaginer (surtout les internautes qui nous connaissent), j’ai envoyé une réclamation.
Le 13 mars, je reçois une réponse du service clients « Les recherches effectuées par nos services confirment que la livraison de votre colis n’a pas été totalement effectuée dans le respect des conditions habituelles. Nous regrettons cette situation et vous prions d’accepter nos excuses pour la gêne occasionnée. » Encore plus fort, le lendemain, je reçois un courrier, en lettre verte, daté du 9 mars avec l’avis du 9 mars m’indiquant que j’étais absente et que le colis serait à ma poste dès le 11.
Je crois que ce n’est pas non plus une condition habituelle…
Fiou !!! Quelle aventure pour « monter à la capitale » quand on est landais ! 😉
C’est une vraie conquête ! Mais, en l’occurrence réussie 😉
Bienvenue ! 😉
Je compatis, car ça n’a pas été facile non plus d’arriver à Paris de mon île natale, mais j’y suis heureux.
Tu viens de quelle île Petit Mouton ?
De chez les Kiwis !!!
Tiens, je te montre mon postérieur ! 😮
Oh ! Petit Mouton. Quel… cul !! Je comprends que Plaidounet t’adore !
Nouvelle-Zélande évidemment ! Tu as eu de la chance Petit Mouton. En général, quand les moutons arrivent de Nouvelle-Zélande en France, ils sont conditionnés en barquettes.
Ah ! bon, mais qu’est-ce qui font dans des barquettes ??? Comme moi, mardi, de la luge sur la neige ?
C’est ça, de la luge. Tu vas me faire culpabiliser d’avoir travaillé chez des bergers.
Oh ! Pourquoi ? J’adore les bergers, ils nous emmènent dans des chouettes endroits où on mange bien et on retrouve les copains !
Oui entre autre. Je suis sûre que personne ne connait et n’aime les moutons autant qu’un berger. Mais quand même… Si un berger te dit de le suivre, échappe toi. « Drôle » de conversation une paysanne qui donne des conseils à un mouton.
Ça, c’est un vrai conseil de spécialiste ! Merciiiiiiiii ! 😉
Mais, tu sais, maintenant, je ne suis que Ma Cécylou et Isabelle et à chaque fois que je les suis, j’ai de groooooooos câliiiiiins !
Des bergers et des copains de l’autre bout de la planète, mais y a aussi de drôles de bruits…
Easy a adoré (non, ce n’est pas moi qui lui ai trouvé ce nom pourri !) Elle a aboyé pour aider à rentrer les moutons et soutenir les chiens.
Petit Mouton, reviens ! Sors de sous Plaidounet, Easy est dans le Béarn, pas ici, je te le promets ! Viens pour un groooooos câliiiiiiiin !
C’est bien. Suis-les même quand tu seras grand.
Tu connais l’histoire de Blanquette, la chèvre de monsieur Seguin ?
Qu’est-ce que j’ai pu pleurer à cause de cette histoire ! Je l’ai vue en dessin animé, je l’ai lu, ma mère me l’a raconté et à chaque fois, j’espérais que la fin soit différente. Qu’elle mette une grosse rouste à ce méchant loup ou qu’elle saute dans les bras de monsieur Seguin pour faire un câlin au lieu de s’enfuir. Mais non. C’était toujours la même fin. C’est vrai qu’avec un nom comme ça, elle allait finir par se faire manger.
Tout ça pour te dire : reste avec Isabelle et Cécyle !
J’ai demandé à ce qu’Isabelle me lise cette histoire, car personne de me l’avait lue. C’est triiiiiiiiiiiiiiiste… Heureusement qu’il y a les groooooooooooos câliiiiiiiiiins.
Moi, c’est Banbi qui m’a fait cet effet là ! Je n’ai jamais réussi à aller au bout du livre.
La Chèvre de Monsieur Seguin, j’avais une version 45t avec Fernandel. C’était déjà bien suffisant pour me faire peur et que je pleure à chaque fois !
C’est Fernandel qui vous faisait peur ?
Qui sait !? 😉
D’ailleurs, ma mère me dit encore quand je ne suis pas très gentille (non, je ne suis pas toujours très gentille) : « Si tu continues, je te raconte l’histoire de la chèvre de monsieur Seguin ! ».
Oh ! ben, moi, je suis toujours gentil.
Mais, je crois que je ne sais pas être pas gentil…
C’est ta nature, Petit Mouton. Et tu nous rends gentils. Alors ne cesse jamais de l’être.