Dans une brève que Metro consacre au film Les Rebelles (sic)*, je lis « Ce film évite le piège du militantisme pavlovien (…) »… et je me fige. Qu’est-ce donc que le « militantisme pavlovien » ? Je sens bien qu’il s’agit là de quelque chose d’abominable, puisque Metro l’oppose à la « [célébration] de l’amour ». Je me dois de creuser la question.
Le Grand Robert me dit « Didact. Qui concerne les théories de Pavlov portant notamment sur les réflexes conditionnés. La réflexologie pavlovienne. » J’entendais bien cet adjectif en ce sens… Y aurait-il donc un militantisme qui relève du « réflexe conditionné », le pire sans doute car il ne serait pas le produit d’une pensée ni d’une réflexion, un militantisme de type « Ma main dans ta gueule Metro de me dire que mes engagements LGBT sont si conditionnés par l’homosexisme hétéronormatif qui structure l’ordre social qu’ils en oublient** l’amour » ?
Et moi qui milite chez David et Jonathan, c’est un comble !
** « Oublier » fait partie des contraires de « consacrer ». Il y a aussi « abaisser, décrier, déprécier, fustiger, ravaler. » [Antidote]
* Le film n’était pas le bon… Vous comprendrez en lisant les commentaires.
Et écrire « Les Rebelles » au lieu de « Les Invisibles« , c’est pas un tout petit peu pavlovien ?…
Merci Hélène ! J’ai modifié.
Je n’avais pas vu la coquille non plus ! Bon, Cécyle et moi sommes découvertes : ni elle, ni moi ne sommes cinéphiles…
C’est dommage d’avoir corrigé, c’était plus rigolo avec le lapsus. Et ça illustrait très bien le propos de Cécyle…
Cécyle me l’avait demandé, je la laisse décider au final, c’est son billet ! 😉
Hélène, je crois sur parole ta science cinématographique et j’ai remis le lapsus avec un (sic) d’usage ! 😉
Tiens d’ailleurs, c’est quand que tu sors un film que j’aie une bonne raison d’aller au cinéma ???
Merci pour le fou rire.