Une dizaine de jours avant les élections cantonales, j’ai eu la surprise d’avoir au bout du fil un employé d’un grand institut de sondage qui souhaitait m’interroger sur mes opinions politiques. C’était la première fois que cela m’arrivait et j’en ai été d’emblée ravie.
Je me suis concentrée sur les questions, me suis régalée à exprimer tout le mal que je pense du président de la République, du gouvernement et de leur mauvaise politique. J’étais parfois contrariée de ne pas pouvoir développer, ou de devoir répondre en validant de fait certaines « expressions courantes » que d’ordinaire j’évite d’utiliser car je les trouve réductrices. Je n’ai malheureusement pas d’exemples à fournir… J’étais trop concentrée pour me souvenir de quoi que ce soit de précis.
Le sondage a duré une petite quinzaine de minutes, assez denses. Il s’est fini par une petite série de questions sur le fait que je me sente belle ou non (j’ai répondu oui sans hésiter) et une autre sur ma connaissance des chaînes de télévision dédiées au football (j’ai de répondu que je ne savais même pas que ça existait). Quand j’ai raccroché, j’étais vidée mais heureuse.
J’avais le sentiment d’avoir voté, moi qui, Parisienne, suis privée de cantonales. Bonheur !
Message à caractère déprimant : tu sais que tu as été « pondérée », depuis ?
;-))
Rassurons Cécyle : même pondérée, avec toi Sarkozy n’est pas à la fête !
Quand on pense que « pondérer » à la même racine que « pondéral », je n’ai plus qu’à aller sonder mes masses adipeuses !
Merci les filles ! 😉